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§ Incidence sur l information financière liée aux impacts de la crise

§ Revue de la politique de distribution de dividendes

§ Suivi des taux de rendement locatifs et financiers

§ Suivi des cours de Bourse des foncières cotées

§ Suivi de la collecte des SCPI et OPCI,

§ Revue de la valeur liquidative/clauses de liquidité

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Marchés/ Investisseurs

Financement

Investissements Valorisation des actifs

Locataires

Autres parties prenantes

Enjeux

§ Renchérissement de l offre de crédit et sélectivité accrue

§ Sécurisation des financements via des émissions obligataires

§ Gestion de la trésorerie à court et moyen termes

§ Capacité d endettement des véhicules d investissement et optimisation de la collecte non placée

§ Suivi des différents covenants bancaires

§ Impact sur la politique d arbitrage, § revalorisation des actifs core dans

les villes à potentiel § Recherche accrue d investissements

immobiliers opportunistes § Regain d intérêt pour les actifs

alternatifs innovants

§ Report de paiement des fournisseurs § Report des Capex non prioritaires § Politique de réduction des coûts

et report des décisions de déménagement § Incidence pour les utilisateurs (nomadisme,

outils collaboratifs ) § Gestion des chantiers en cours/chaîne

d approvisionnement en matériaux

§ Incidence sur la valorisation des actifs à court et moyen termes dans un contexte d incertitudes fortes et de réduction des transactions

§ Impact sur la confiance des informations

§ Gestion des suspensions/ § mensualisations des loyers § Gestion des impayés § Suivi des difficultés de paiement

post-crise des locataires § Optimisation des charges locatives § Renégociation des clauses des baux

(charges refacturables, durées de baux résilientes )

Par Régis Chemouny, FRICS, associé KPMG France, responsable du secteur Real Estate & Hotels

- Une demande en repli à anticiper du fait de l absence de grandes transactions. - Un report des décisions de déménagement à court et moyen termes. - Des incidences pour le marché de la location des PME/TPE. - Un retour aux fondamentaux de la valeur locative et de sa corrélation avec la valeur ajoutée de l entreprise. - Des taux de rendement plus différenciés selon la qualité des actifs. - Une pression malgré tout sur les valeurs locatives de Paris et des grandes métropoles. - Une analyse différenciée dans les grandes villes du fait de la baisse en continu de l offre immédiatement disponible depuis son point haut en 2015, et du taux de vacance historiquement bas, comme pour Paris QCA (1,6 %). - Des changements comportementaux à attendre pour les utilisateurs, avec un focus sur la santé, la productivité, et le bien-être au travail, et une meilleure exploitation des surfaces. - Une analyse plus approfondie sur les taux d utilisation. - Une remise en cause du coworking et une préférence pour le nomadisme et le travail à distance. - Une disruption sociologique avec focus plus spécifique sur les technologies de travail collaboratif. - Une vulnérabilité des bailleurs indépendants et une résistance des acteurs institutionnels.

- Traditionnellement résilient à la crise, un secteur en pleine mutation depuis plusieurs mois. - Une concurrence pérenne du commerce en ligne surtout pour l alimentaire dans les habitudes des consommateurs. - Une propension à consommer des ménages incertaine, en sortie de crise. - Une analyse différenciée selon les secteurs (alimentaire, vestimentaire, loisirs ), et la catégorie de commerçants (chaînes, indépendants ). - Le renforcement de certains modèles mixtes « phygital » ou multicanaux, avec des habitudes de consommation modifiées avec le confinement.

- Des réflexions menées sur les baux et un recours plus fréquent pour les enseignes aux loyers variables, et aux baux courts, alors que les bailleurs préféreront des baux longs plus résilients. - Un recours plus systématique aux techniques de Data & Analytics, et aux PropTech, pour mieux appréhender les habitudes de consommation et proposer des offres de services innovantes.

- Un secteur dynamique en croissance sur les mois qui précédaient le confinement, et dont l intérêt devrait se confirmer.

- Un secteur en mutation avec une réorganisation de l affrètement des marchandises et des circuits de distribution, - Une disruption sur la supply chain et sur les plans de transports. - Une réorganisation des sites de production stratégique (near- shoring, flux locaux, stock-tampons ), et des incidences sur les stratégies d investissement. - Une transformation de la chaîne logistique et de la demande logistique. - Un regain d intérêt pour les data centers. - Une incidence sur les bassins d emplois et une réflexion à mener sur les enjeux de la densification des villes._______

Source : KPMG France

Source : KPMG France

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PM G

Mai 2020 #165 Magazine Business Immo | 80

EN COUVERTURE / LES DÉFIS DE L INDUSTRIE IMMOBILIÈRE À L HEURE DU CORONAVIRUS

Des enjeux différenciés selon les classes d actifs

BUREAU RETAIL LOGISTIQUE